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Histoire

Dès l’antiquité, la rive gauche de la vallée de la Garonne constitue une importante voie de passage comme en témoigne les restes du chemin Gallien découverts notamment sur localité voisine.

Au confluent du ruisseau du Ciron, non loin d’un gué, la localité de SIRIO (Cérons) est attestée vers le 11ème siècle par l’itinéraire d’Antonin.

Au moyen âge, elle devient un point de passage de la Garonne vers l’hospice de CADILLAC, sur les chemins de Saint-Jacques de Compostelle.

Dans la mouvance de la baronnie de RIONS, puis du château de CADILLAC, le petit bourg de CERONS se serre autour de l’église située à proximité immédiate du fleuve, tandis qu’à l’arrière, la basse terrasse est le domaine d’un vignoble ancien très morcelé.

Vers l’intérieur, la vigne se dispute l’espace avec les céréales, les pâtures et la Lande autour du village d’Expert ainsi que plus au sud où le Château de Saint-Cricq domine un des bras du Ciron.

Trois siècles plus tard, la rive gauche de la Garonne devient terre d’élection pour la grande propriété rurale de la noblesse de robe de BORDEAUX. Si la proximité immédiate du fleuve demeure le domaine de la petite propriété, l’arrière pays voit se constituer des crus viticoles plus importants et bientôt renommés.

Durant les siècles suivants, la vie de CERONS est rythmée par le vin et l’artisanat qui gravitent autour. Ils font la richesse du port qui exporte la production locale et celle de l’arrière pays.

Le XIXème siècle est pour CERONS une période de mutations essentiellement caractérisée par l’ouverture de carrières de pierres qui parsèment peu à peu la commune, mais également par le confortement du rôle de carrefour de la commune avec l’ouverture du premier pont sur la Garonne et celle de la gare sur la nouvelle voie ferrée Bordeaux à Sète.

Rapidement le bourg se décale en direction de la Garonne et très vite cet espace concentre les services publics et les commerces.